A Nantes, la rame 326 Alsthom est photographiée à la station « Gare Nord – Jardin des Plantes » de la ligne 1, le jeudi 6 juin 2019. Copyright : Edouard Paris

A Nantes, les douze rames Urbos 3 CAF, numérotées 384 à 395, livrées neuves entre 2012 et 2013, reprendront-elles du service ?

Ces douze rames ont été retirées de la circulation une première fois, le mardi 4 décembre 2018, à la suite de deux incidents matériels d’origine indéterminée.

Elles sont revenues sur la ligne 1, le lundi 4 mars 2019, soit trois mois exactement après leur retrait, après que le constructeur a engagé un travail de modification du logiciel de traction des rames et que des essais s’en sont suivis.

Le mardi 16 avril 2019, rebelote. A la suite de nouveaux incidents techniques enregistrés sur leur comportement dynamique, l’exploitation des douze rames Urbos 3 CAF est une nouvelle fois suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Ces rames font cruellement défaut sur le réseau de tramways nantais. Leur absence sur la ligne 1, où elles sont principalement affectées, a des répercutions aux heures de pointe sur les trois lignes de tramway dans la mesure où la Semitan doit jongler avec un parc roulant réduit à 79 rames composé de 46 rames Alsthom numérotées de 301 à 346 et de 33 rames Incentro ADtranz et Bombardier numérotées de 351 à 383.

Les rames Urbos 3 du constructeur espagnol CAF connaissent un succès commercial à l’international qui ne se dément pas.

Nantes aurait-elle tiré les mauvais numéros, dont onze sur les douze ont été assemblés en France à Bagnères-de-Bigorre ? Les agglomérations de Besançon et Saint-Etienne, qui sont équipées de rames de la même famille, assemblées elles aussi à Bagnères-de-Bigorre, sauf en ce qui concerne la première rame de la commande toujours assemblée à Saragosse (Espagne) , ne semblent pas rencontrer les mêmes soucis qu’à Nantes.

Info : Edouard Paris