
La rame 2098 Citadis 402 Alstom, aux couleurs de la « Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019 », est photographiée à la station « Voltaire » de la ligne 3, le samedi 29 décembre 2018. Copyright : Edouard Paris
Le mercredi 30 novembre 2016, en présence de Louis Nicollin, président du Montpellier Hérault Sport Club (MHSC), à ses côtés, Philippe Saurel, maire de la ville de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, lançait le projet d’un nouveau stade de football.
Face à la presse, Philippe Saurel promettait une architecture dépouillée, fonctionnelle, à budget serré pour un projet à 100 M€ comprenant également un palais des sports pour accueillir les handballeurs du MAHB et les basketteuses du BLMA.
Moins de deux ans après, le jeudi 5 juillet 2018, toujours en conférence de presse, Philippe Saurel estimait le coût du complexe sportif à 200 M€, 150 M€ pour le stade et 50 M€ pour la halle des sports qu’occuperont notamment les équipes de handball et de basket.
Face à l’envolée exponentielle du coût de réalisation de ces infrastructures sportives projetées, il est évident que la faculté d’organiser des consultations d’initiative populaire au niveau local (ville ou métropole), sur tel ou tel investissement public particulièrement onéreux, serait d’une grande utilité afin de prévenir tout dérapage, mais on n’est pas aux USA.
Ainsi, il y a deux ans, le mardi 8 novembre 2016, à San Diego, Etat de Californie, les citoyens en âge de voter ont rejeté le projet d’un nouveau stade quitte à voir partir les Chargers, une équipe professionnelle de football américain de National Football League (NFL) , membre de la division ouest de la NFL, contrairement aux citoyens d’Arlington, Etat du Texas, qui ont approuvé, le même jour, le projet d’un nouveau stade afin de garder les Texas Rangers, une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball membre de la division ouest de la ligue américaine.
Info : Edouard Paris