L’ultime réunion de concertation préalable sur le tracé nord de la ligne 5 s’est tenue le mercredi 17 octobre 2012, entre 18h00 et 19h00, dans la salle du Devezou à Montferrier-sur-Lez. Près de quatre-vingts personnes, en majorité des habitants de cette commune, sont venues écouter Robert Subra, vice-président de la communauté d’agglomération de Montpellier, président délégué de la commission tramway, transports et déplacements, ainsi que les maires de Monteferrier-sur-Lez, Clapiers et Prades-le-Lez.
L’objet de cette réunion était consacré à la présentation de l’étude de la variante du tracé par la rive droite du Lez.
C’est le maire de Montferrier-sur-Lez, Michel Fraysse, qui a pris le premier la parole pour déclarer : « Je le regrette, mais il faut choisir le passage le long de la RD 17, soit par la rive gauche du Lez. »
Le résultat de l’étude complémentaire est pour Robert Subra sans appel : « La variante par la rive droite, c’est 10 millions d’Euros de plus. Le projet est mort-né. Je préfère le tracé le long de la RD 17, car c’est moins cher. »
Le coût du tracé de référence étudié, soit une double voie entre le rond-point de Girac et le rond-point de Baillarguet, s’élève à 33,2 millions d’Euros. Le tracé de la variante par la rive droite du Lez se monte à 49 millions d’Euros, si on rajoute un parking relais et une station de plus.
Le passage par la rive droite du Lez aurait entrainé la construction de 515 mètres de plus de plateforme, soit 3.885 m au lieu de 3.370 m par la rive gauche. Le coût des acquisitions foncière serait passé à 3,5 millions d’Euros au lieu de 0,5 million d’Euros. La construction d’ouvrages d’art serait passée de 3,8 millions d’Euros à 5,4 millions d’Euros. La création d’un parking relais s’éleverait à 6 millions d’Euros. Enfin, l’implantation d’une station supplémentaire aux Crousets aurait coûté 0,5 million d’Euros pour 600 voyageurs quotidiens espérés.
Une personne a fait remarquer que 10 millions d’Euros en plus ce n’est pas beaucoup, vu les dépenses somptuaires qui sont faites par ailleurs. Robert Subra a répondu qu’il ne voyait pas de telles dépenses faites par l’agglo et « pour cette variante, ce qui coûte c’est le foncier, un deuxième pont sur le Lez, le déplacement des réseaux, un coût de fonctionnement annuel de 600.000 Euros supplémentaires pour la ligne 5, sans oublier la zone Natura 2000 en bordure du Lez et une attractivité du parking « Girac » diminuée. » Pour terminer, Robert Subra ajoute : « Le tramway ne va pas résoudre tous les problèmes, même si actuellement nous sommes à 300.000 voyageurs quotidiens à Montpellier. «
En l’absence des opposants de Prades-le-Lez, cette courte réunion a été apathique et les questions posées ont surtout porté sur les dessertes bus actuelles et futures. Monsieur Georges Lecuyer, directeur des déplacements à l’agglomération de Montpellier, a présenté le service de transport à la demande envisagé sur le tracé des lignes de bus existantes et cela dès 2013 pendant les heures creuses pour les communes de Montferrier-sur-Lez, Clapiers et Prades-le-Lez.
Info : Michel Bozzola
Ping : 27 octobre 2012 – Ligne 5 à l’horizon….2017…2018…2020 | Tramway de Montpellier
Ping : 3 novembre 2012 – Tram : les chiffres unlimited de la fréquention | Tramway de Montpellier
Passer sur la rive droite du Lez était une absurdité. La route est étroite, elle serpente entre le Lez et des habitations, sous de beaux platanes qu’il aurait fallu abattre (Avec sans doute quelques bâtiments à détruire dans la foulée, comme les maisons du bas du chemin neuf ou vers le feu en face de la boulangerie chemin de Fescau?) Il aurait fallu construire aussi un nouveau pont sur le Lez… cela aurait été vraiment compliqué, cher et ça aurait défiguré le paysage. Bref j’habite à Montferrier et j’étais contre ce tracé. Je préfère prendre la voiture (ou le velo si il fait beau) et me garer à Prades qui est à cinq minutes.