Nommé au poste de directeur général de TaM, Laurent Sénigout, ancien directeur général de Keolis Rennes du mardi 1er septembre 2015 au jeudi 31 mars 2022, a pris ses fonctions à Montpellier le lundi 4 avril 2022.

Près de neuf mois et demi plus tard, Montpellier Méditerranée Métropole se fendait du communiqué suivant publié le mardi 17 janvier 2023 à la rubrique Newsroom : « Montpellier Méditerranée Métropole et TaM annoncent le départ du Directeur Général de TaM, Laurent Sénigout, à ce poste depuis le mois d’avril 2022. Il quitte TaM pour des raisons familiales. Les modalités de son départ et de la mise en œuvre de son intérim seront précisées au prochain Conseil d’administration. »

C’est en séance du Conseil d’administration de la société publique locale TaM, organisée le lundi 6 février 2023, que les administrateurs ont pris acte de la fin du mandat social de Monsieur Laurent Sénigout avec effet au jeudi 9 février 2023 à 12h.

En conséquence, le conseil d’administration a décidé de modifier le mode de gouvernance en confiant la direction générale au président de TaM en la personne de l’élu municipal montpelliérain et conseiller métropolitain, Laurent Nison, à compter du jeudi 9 février 2023 à midi, en remplacement de Laurent Sénigout, Nicolas Silberzahn étant désigné en qualité de directeur général délégué du jeudi 9 février 2023 à midi au lundi 31 juillet 2023.

Nicolas Silberzahn a déjà assuré la fonction de directeur général délégué de TaM du vendredi 15 octobre 2021, date de la révocation de Luc Egoumenides de son mandat social de directeur général de TaM, au dimanche 3 avril 2022.

Pour information, la mission de recherche du successeur de Luc Egoumenides a été confié à l’époque au cabinet QUADRA pour un montant d’honoraires de 20 000 €.

Selon l’hebdomadaire satirique montpelliérain L’agglorieuse, les vraies raisons du départ de Laurent Sénigout reposeraient « sur l’obstination de Michael Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, à mettre en œuvre le projet irréaliste de la gratuité des transports, couplée à l’impossibilité de dialoguer avec la vice-présidente déléguée aux transports, Julie Frêche. »

Sur la seconde raison, celle-ci serait plus que probable dans la mesure où Julie Frêche s’est retirée de ses fonctions au sein du Conseil d’administration et de l’assemblée générale de TaM, ainsi qu’il ressort du procès-verbal du Conseil d’administration établi à l’issue de la séance convoquée le mercredi 26 octobre 2022.

Info : Edouard Paris