
Le mercredi 29 septembre 2021, dans le cadre des RNTP (Rencontres nationales du transport public) organisées à Toulouse, les métropoles de Toulouse, Brest et Besançon ont annoncé un projet d’achat d’au moins 23 rames de tramway.
Cette démarche, initiée par Brest et le Grand Besançon, a été jugée « vertueuse » par Toulouse Métropole.
Au total, Toulouse Métropole annonce vouloir acquérir neuf rames : trois pour la ligne T1 et six pour la Ligne Aéroport Express (LAE), qui se substituera au tronçon propre à la ligne T2 reliant le rond-point Jean-Maga au terminus « Aéroport », dès la mise en service commercial de la troisième ligne de métro automatique prévue à l’horizon 2028. Idem pour Brest qui pourrait même en ajouter une dixième. Du côté de Besançon, la commande est de cinq rames et, éventuellement, trois supplémentaires dans le futur.
Tisséo Collectivités, coordonnera le montage partenarial avec un appel d’offres unique. Suite à cette procédure, chaque entité signera son marché avec le constructeur.
Sauf énorme surprise, le marché ne devrait pas échapper à Alstom qui équipe déjà Toulouse (28 rames Citadis 302 Alstom numérotés 5001 à 5028) et Brest (20 rames Citadis 302 Alstom numérotées 1001 à 1020), d’autant plus que Besançon ne renouvelera certainement pas sa confiance au constructeur espagnol CAF après que des fissures de structure sont apparues sur la plupart des 19 rames Urbos 3, numérotées 801 à 819, qui composent le parc roulant du réseau de tramways bisontin. Des fissures, au niveau des bogies cette fois, qui affectent également des rames Urbos 3 CAF du réseau de Birmingham (Angleterre) et des réseaux de Sydney (Australie), Newcastle (Australie) et Belgrade (Serbie). En outre, CAF a refusé de rallonger les rames bisontines.




Info : Georges Turpin et Edouard Paris