
Avant de tester le wifi embarqué, il eut été préférable de mettre un terme au bug informatique qui affecte les boîtiers du Système d’Aide à l’Exploitation et à l’Information (SAEI) qui équipent les rames Citadis 402 Alstom circulant sur la ligne 3 et dont l’anomalie la plus caractéristique, aux yeux des voyageurs qui attendent sur les quais, se traduit par l’affichage d’un terminus opposé à celui vers lequel la rame roule et par l’absence du numéro de la ligne desservie tant sur les girouettes frontales que latérales. ainsi que le montre la photo prise cours Gambetta à Montpellier, le mardi 20 octobre 2015. Copyright : Edouard Paris
Le lundi 19 octobre 2015, la plupart des médias locaux ont diffusé l’information selon laquelle Orange lançait l’expérimentation du WiFi accessible à tous gratuitement quel que soit son opérateur et quel que soit son terminal (smartphone, tablette ou ordinateur portable compatible WiFi) dans une rame opérant sur la ligne 3, de Juvignac à Lattes Centre ou Pérols – Etang de l’Or et vice versa, jusqu’au samedi 12 mars 2016. Pour ce faire, dans la rame concernée reconnaissable à une signalétique spécifique, il faut s’identifier sur le portail d’accès « 3mwifigratuit ».
Quels que soient les médias consultés, aucun d’entre eux ne précise le numéro de la rame à bord de laquelle le test est effectué. De même, la rubrique « Actualités » du site TaM Voyages ne fait aucune mention de ces essais de WiFi menés conjointement par les techniciens de TaM Montpellier 3M et Orange.
Cependant, avant de tester le WiFi embarqué, les techniciens de TaM Montpellier 3M auraient dû se pencher en priorité sur le bug informatique qui affecte, depuis le début de l’été 2015, des boîtiers du Système d’Aide à l’Exploitation et à l’Information (SAEI) qui équipent les rames Citadis 402 Alstom circulant sur la ligne 3 et dont l’anomalie la plus caractéristique, aux yeux des voyageurs qui attendent sur les quais, se traduit par l’affichage d’un terminus opposé à celui vers lequel la rame roule et par l’absence du numéro de la ligne desservie tant sur les girouettes frontales que latérales.
Info : Edouard Paris
Bien d’accord avec vous. Surtout que faire des expérimentations WiFi à l’heure du déploiement de la 4G n’a pas beaucoup de sens. D’ici que les expérimentations soient terminées et que le système soit déployé, tous ceux qui souhaitent être connectés seront en 4G depuis longtemps. De plus cela existe déjà dans les TGV, qui vont quand même un peu plus vite que le tram. On peut donc se demander pourquoi il y a encore besoin d’expérimentations.
Et ne pas oublier qu’en plus du gros bug actuel, il y aussi des choses qui n’ont jamais marché sur le SAEI. Je pense entre autre au « bug » entre Boirargues et Cougourlude, l’affichage interne restant systématiquement figé entre ces 2 stations, et ce depuis l’ouverture de la ligne 3. Il semble qu’il n’y a vraiment personne qui s’occupe de ce système a la TA5M (TaM Montpellier 3M).
Je ne suis pas d’accord quant à l’utilité du wifi face à la 4G. J’ai passé quelques mois à l’étranger et j’étais vraiment très heureux de pouvoir bénéficier d’une connexion wifi gratuite aux endroits auxquels je me rendais sans avoir à payer un forfait 4G hors de prix.
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Bonjour,
– intérêt du WiFi dans le Tram vs 4G: pour tous ceux qui n’ont pas de crédit données illimité sur la 4G, i.e. tous les jeunes collégiens, lycéens ou étudiants, et les visiteurs étrangers. Enfin, la position dégagée et extérieure de l’antenne 4G de la rame assure une meilleure réception qu’un smartphone dans la rame, ce qui présente un avantage même pour ceux qui disposent de forfaits illimités 4G étant donné le débit disponible sur le WiFi.
– pourquoi une expérimentation puisque cela existe déjà dans le TGV ? : parce que d’une part les premiers déploiements dans les TGV utilisaient les technos 4G certes, mais aussi satellite pour l’accès à Internet. La faible couverture 4G de certaines portions des trajets TGV entraînaient une surconsommation satellite et donc un coût très élevé. D’autre part, parce que le tramway s’appuie sur une infrastructure mobile urbaine existante, et non sur des déploiements de relais mobiles quasiment dédiés à l’usage des TGV. De plus la vitesse étant plus lente, la connexion du « hérisson » (nombreux utilisateurs sur une connexion 4G unique) a plus d’impact sur la consommation de ressources du réseau 4G. Il faut évaluer cet impact sur les utilisateurs grand public et sur le réseau avant d’envisager un déploiement. Enfin, dernière raison et pas la moindre, chercher à chiffrer la fréquentation et les usages. Je vous laisse imaginer le vecteur de communication que constituerait une page vue obligatoirement par chacun des n utilisateurs x 80 rames en service par jour, au moment de leur connexion…
– de l’intérêt pour un ville comme Montpellier ? French Tech + être la première (pas de réseau tram offrant ce type de service en France) => regain d’aura en ces temps de lutte d’influence régionale.
mais je dis ça, je dis rien….
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