Le vendredi 4 septembre 2020, à l’antenne de France bleu Hérault, Julie Frêche, vice-présidente déléguée aux transports et aux mobilités actives au sein de Montpellier Méditerranée Métropole, annonçait que « 8 000 demandes de Pass gratuit week-end ont été faites à ce jour. »
Le lendemain, samedi 5 septembre 2020, premier jour de l’instauration de la gratuité de fin de semaine réservée aux seuls habitants de la métropole montpelliéraine à condition d’être en possession d’un Pass week-end gratuit dématérialisé ou non, cette même Julie Frêche déclare à la Gazette de Montpellier : » Aujourd’hui, on est à près de 14 000 demandes. 9 000 ont été validées pour l’instant. Un peu moins de 2 000 ont été refusées pour différents motifs, pour certains parce que les personnes ne sont pas des habitants de la métropole et donc ne peuvent bénéficier de la mesure. Pour chaque demande, on explique pourquoi elle est refusée, et on laisse la possibilité à la personne de la renouveler. »
Les personnes, qui sont passées par l’application M’Ticket TaM dans le but de télécharger le Pass week-end gratuit, ont reçu un titre de transport provisoire dématérialisé symbolisé par un QR code personnel à activer avant chaque montée à bord d’un bus ou d’un tramway TaM Montpellier 3M les samedis et dimanches, dans l’attente du traitement de leur dossier. Celles qui ne remplissent pas les conditions disposent néanmoins de ce Pass week-end gratuit provisoire à l’issue de la communication des documents demandés via l’application M’Ticket TaM. Question : de quelle façon le Pass week-end gratuit non valide dématérialisé est-il neutralisé dans la mesure où les valideurs embarqués des bus et tramways ne sont pas encore équipés d’un lecteur de QR codes capable de déceler les titres de transports invalidés ?
Info : Edouard Paris