La rame 2070 Citadis 402 Alstom multilignes, dont le nez de chaque motrice porte un masque chirurgical, est photographiée sur le faisceau du centre d’exploitation et de maintenance « Les Hirondelles » quartier Mosson à Montpellier, le mercredi 10 juin 2020. Copyright : Edouard Paris

Pendant les cinquante cinq jours de confinement quasi total pour cause de pandémie de coronavirus Covid-19, entre le mardi 17 mars 2020 12h et le lundi 11 mai 2020 0h, au cours desquels la fréquence appliquée sur les lignes de tramway et de bus urbains est passée des horaires « Vacances scolaires » à ceux de « Dimanche et jours fériés » à compter du mercredi 25 mars 2020 et dont l’accès à bord des véhicules, bien que gratuit, entre le mercredi 25 mars 2020 et le dimanche 10 mai 2020 inclus, et sans l’obligation de porter un masque, était néanmoins soumis à la présentation de l’attestation de déplacement dérogatoire et éventuellement du justificatif de déplacement professionnel, le taux d’occupation moyen dans les tramways et bus urbains n’atteignait qu’un pâle 10 %.

Avec l’instauration de la phase 1 de déconfinement progressif à compter du lundi 11 mai 2020, date à laquelle le port du masque est devenu obligatoire pour voyager dans les transports en commun, la gratuité a été supprimée et le régime d’un grille horaire « Vacances scolaires » du lundi au vendredi a été retenu jusqu’au vendredi 3 juillet 2020, l’utilisation des transports publics a timidement repris.

Selon une info mise en ligne par la Gazette de Montpellier, ce mercredi 10 juin 2020, neuvième jour de la phase 2 de déconfinement progressif, « le réseau de la TaM (bus et trams) subit une baisse de fréquentation d’environ 60 % actuellement, par rapport à la même période l’année dernière. » Le directeur de TaM Montpellier 3M reste toutefois très optimiste quand il déclare à l’hebdomadaire montpelliérain : « On s’attend à un retour à la normale pour la rentrée, pas avant. » En Suisse, dans un sondage publié le mardi 2 juin 2020, 25% des sondés ont déclaré vouloir moins prendre les transports. Ce désamour pour les transports en commun, par crainte de la contamination au Covid-19, a de fortes probabilités d’être identique en France, plus particulièrement dans les grandes agglomérations. Tout comme leurs homologues suisses, beaucoup de Français pourraient privilégier les deux-roues ou la voiture individuelle, ou alors continuer à travailler à distance.

Toujours selon la Gazette de Montpellier, « une quinzaine d’agents (sur un effectif de 1 100 salariés environ, note du webmestre) sont encore en chômage partiel actuellement. « La semaine prochaine, tout le monde devrait être de retour à 100 % » assure la TaM. »

Info : Edouard Paris