
A Milan, Via Cesare Cantù, la rame 4999 de la série 4900 Fiat-Ferroviaria (année 1978) est photographiée au terminus en boucle de la ligne 3 « Duomo M1 M3 », le jeudi 29 août 2019. Copyright : Laure C
Le lundi 24 février 2020, au surlendemain des premières mesures prises par le ministère de la Santé italien, l’Azienda Trasporti Milanesi (ATM), qui exploite les transports en commun de la métropole milanaise, publiait en ligne une info présentant entre autres les dix règles à suivre par tout(e) citoyen(ne) italien(ne) afin de contenir l’épidémie du coronavirus Covid-19 à un moment où le nombre de cas avérés de personnes infectées s’élevait en Italie à 328 et le nombre de décès à 11. Dans cette info, ATM précisait et précise encore à ce jour, mardi 10 février 2020 :
« Conformément aux indications des Autorités, le service de transport public ATM se déroule sur l’ensemble du réseau. Sur ce site, sur l’application et sur notre compte Twitter, nous donnons des mises à jour et des informations. »
Et de souligner que : « Nous effectuons un nettoyage quotidien supplémentaire des véhicules en circulation, des supports aux sièges en passant par toutes les surfaces de contact, mais la collaboration de chaque citoyen est indispensable pour faire face à l’urgence. »
De leur côté, alors qu’aucun malade porteur du Covid-19 n’était recensé en Suisse, les Transports publics genevois (tpg) avaient déjà pris les devants face à l’éventuelle épidémie de coronavirus, sans que celle-ci ne soit nommée, suivant un communiqué de presse mis en ligne le jeudi 20 février 2020, aux termes duquel les tpg font valoir qu’un véhicule propre c’est un voyage plus confortable et sûr pour ses clients et ses collaborateurs. Ainsi, pour des résultats encore plus visibles, les tpg procèdent désormais à des nettoyages quotidiens à bord, en certains points du réseau, en plus de ceux effectués dans les sites du Bachet-de-Pesay et de la Jonction avant le début du service des autobus, des tramways et des trolleybus siglés tpg.
En France, c’est seulement depuis hier, lundi 9 mars 2020, que les entreprises de transports en commun diffusent sur leurs sites internet, pages Facebook et comptes Twitter respectifs, les conseils prodigués par le gouvernement pour se protéger et protéger les autres du Covid-19, mais ce mardi 10 mars 2020 aucune d’entre elles apparemment, contrairement à la SNCF, telles que la RATP (Paris île-de-France), les TCL (Lyon), TaM Montpellier 3M etc, ne communique sur l’engagement certainement pris, du moins il faut l’espérer, de procéder à un nettoyage quotidien renforcé et minutieux des véhicules, des distributeurs automatiques de titres de transport et autres équipements divers (tourniquets des stations de métro, à titre d’exemple pour les villes équipées de ce mode de transport), afin d’éliminer au maximum les risques de contamination. Toujours dans ce même but, les entreprises de transports en commun devraient inciter leurs clients à opter pour l’achat des titres de transport dématérialisés et le renouvellement des abonnements par le biais de leurs applications mobiles.
Info : Edouard Paris