En ce dimanche 14 octobre 2012, jour de la troisième édition du Marathon de Montpellier, les Transports de l’agglomération de Montpellier (TaM) n’ont pas fait bonne figure.

Non seulement l’information sur les perturbations pouvant être engendrées par la manifestation sportive n’existait pas sur leur site internet (lire ou relire l’info du 13 octobre 2012), mais encore aucun agent des TaM n’avait été dépêché sur les quais de la station improprement nommée « Gares« , commune aux lignes 1 et 2, pour aider les voyageurs et les relayeurs du relais-marathon devant se rendre à un endroit précis du parcours, tous désorientés qu’ils étaient par l’absence de rames des lignes 1 et 2  sur la section « Gare Saint-Roch » – « Corum » via la place de la Comédie, entre 8h30 et 15h00.

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Une absence d’agents d’autant plus regrettable que les tableaux électroniques d’information de la station « Gares » affichaient des délais d’attente fantaisistes pour des rames fantômes et que le message qui défilait en dernière ligne des tableaux ne s’adressait absolument pas à ceux qui désiraient emprunter la ligne 1 exceptionnellement détournée par le quartier des Aubes entre « Corum » et « Place de l’Europe ». Le message annonçait bien que la station n’était pas desservie entre 8h30 et 15h00, mais il invitait exclusivement les voyageurs de la ligne 2, qui ont pris de nouvelles habitudes,  à se rendre sur les anciens quais de la station « Gare Saint-Roch » dépourvus d’abris, de distributeurs automatiques de titres de transport et de toute signalétique, rue Jules-Ferry à Montpellier, pour embarquer à bord des rames fleuries qui aujourd’hui empruntaient temporairement leur ancien itinéraire via les rives du Lez  qu’elles ont abandonné depuis le samedi 7 avril 2012, date où le réseau à quatre lignes a été mis en place.

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Voilà un peu plus de six mois que le nouveau réseau de tramways est en service, mais il fonctionne toujours de façon chaotique comme tout le monde peut le constater quotidiennement. Si les TaM étaient une équipe de football, l’entraîneur serait aujourd’hui sur un siège éjectable pour insuffisance de résultats.

Info : Edouard Paris