
Après deux ans de travaux préparatoires, le coup d’envoi officiel du chantier de la troisième ligne de métro de Toulouse, baptisée ligne C, a été donné dans le quartier des Sept-Deniers, le jeudi 15 décembre 2022, deux ans jour pour jour après la signature du marché du système de transport de cette nouvelle ligne comprenant le matériel roulant (rames), les équipements d’automatisme et de voie, l’alimentation électrique et la maintenance.
Le premier chantier consiste en la réalisation d’un premier puits de secours entre les deux futures stations « Sept-Deniers – Stade Toulousain » et « Boulevard de Suisse – Ponts Jumeaux ».

A la suite de ce lancement officiel, le chantier va réellement s’accélérer en 2023. Il y aura alors 40 chantiers tout le long du tracé de la ligne C et fin 2023, ce sont cinq tunneliers qui débarqueront à Toulouse, en provenance de chantiers du Grand Paris Express, pour commencer à creuser le tunnel en cinq points différents. Le syndicat mixte des transports a voté 1,13 milliard de crédits portant sur ces travaux de génie civil.
Il y aura 21 stations sur ce tracé de 27 km dont 22 km en tunnel effectués sur des profondeurs allant de 20 à 35 mètres. La ligne C passera sous les lignes A et B de métro automatique sur pneumatiques existantes. À noter que le diamètre du tunnel de la ligne C sera plus large que les précédents (10 mètres contre 7,5 m).

Le coût du projet de troisième ligne de métro annoncé en 2017 s’élevait à 2,7 milliards d’euros HT. A ce jour, il est estimé à 3,4 milliards d’euros HT en raison notamment du surcoût des matières premières.
Tisséo Collectivités prévoit un calendrier précis :
- Fin 2022-2027 : creusement et construction;
- 2025-2028 : aménagement et équipements;
- 2028 : essais et marche à blanc;
- Fin 2028 : mise en service.
Le matériel roulant de la ligne C ne sera pas compatible avec celui des lignes A et B et offrira une capacité des rames multipliée par deux. Le matériel roulant choisi au mois de décembre 2020 fait partie de la gamme Alstom Metropolis.
Info : Georges Turpin et Edouard Paris
Pourquoi avoir abandonné le roulement sur pneu et avoir choisi un système non compatible avec les autres lignes? Même chose à Rennes…
Le roulement classique fer, c’est enfin le retour au bon sens.