14 avril 2022 – Le funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet (Isère) ressuscitera-t-il en 2024, l’année de son 100e anniversaire ?


Situé sur le versant sud-ouest du massif de la Chartreuse dans le département de l’Isère, le funiculaire de Saint-Hilaire-du- Touvet a été construit de 1920 à 1924 et mis en service le vendredi 19 juillet 1924. Franchissant les falaises du plateau des Petites-Roches, il relie Montfort, hameau situé dans la plaine du Grésivaudan sur la commune de Lumbin à 251 m d’altitude, à Saint-Hilaire-du-Touvet situé sur le plateau des Petites-Roches à 967 m d’altitude. D’une longueur de 1,48 km, la voie unique, à écartement métrique, a une déclivité maximale de 83 %. A mi-parcours se trouve un évitement central permettant le croisement des deux cabines tractées par un câble unique actionné par une machinerie située dans la gare supérieure.

La gare de Montfort, la station aval du funiculaire du Touvet, a été en partie dévastée par une coulée de lave torrentielle, le mercredi soir 29 décembre 2021, déclenchée par de fortes pluies et par une fonte rapide du manteau neigeux. La voie ferrée a également subi de gros dégâts dans la partie basse. La gare haute a été épargnée, toutefois la seconde cabine, qui y était stationnée, est remontée de 10 cm sans occasionner de dégât.

Dès le lundi 3 janvier 2022, des pelleteuses et des semi-remorques se sont affairés pour évacuer dans un premier temps les quelque 10 000 m3 de pierres et de boue charriées par les eaux, ceci afin de sécuriser les habitants demeurant à proximité de la gare inférieure du funiculaire.

Le coût de la remise en état de la voie et du site de la gare basse, qui a fait l’objet d’une rénovation au cours de l’été 2020 ainsi que le parking pour un montant 1,6 million d’euros, est estimé à 4,5 millions d’euros environ.

La région Avergne-Rhône-Alpes, le département de l’Isère, les communautés de communes et les communes concernées ont pour objectif de rouvrir le funiculaire en 2024, l’année de son centenaire.

En attendant le retour de cet emblématique funiculaire, les fort nombreux parapentistes, qui avaient l’habitude jusque là d’utiliser ce mode de transport très écologique pour accéder au plateau des Petites-Roches et en redescendre par la voie des airs, devront se résigner à parcourir une quinzaine de kilomètres en voiture sur une route en partie très sineuse pour gagner leur aire de décollage.

Info : Michel Bozzola et Edouard Paris
Source principale : Rail Passion

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