La mise en service commercial de la ligne b du métro de Rennes est une fois de plus reportée (on parle désormais de « début 2022 », note du webmestre), le constructeur allemand Siemens, par la voix de son directeur de projets de sa filiale Siemens Mobility, ayant déclaré rencontrer des difficultés sur le matériel roulant (conçu à l’origine en partenariat avec Lohr Industrie, note du webmestre), évoquant même la complexité du système.
Sur ce dernier point, dans un article mis en ligne par Les Echos, le mercredi 7 juin 2006, sous le titre « Siemens développera le nouveau VAL en Alsace avec Lohr Industrie« , le correspondant strasbourgeois du quotidien français d’information économique et financière écrit notamment : « Le NeoVal se distingue de la génération précédente par plusieurs innovations : utilisation d’un système roulant et de freinage issu du mode routier avec guidage par rail central, solution développée par Lohr, et une avancée forte dans le domaine du stockage de l’énergie. Le véhicule s’affranchira ainsi des caténaires ou de rails d’alimentation électrique en continu. Il pourra se recharger en station et utilisera la récupération de l’énergie de freinage. Des automatismes à contrôle dynamique seront introduits pour améliorer la fréquence et la régulation des véhicules. Sur le plan industriel, le châssis et la caisse seront conçus de manière séparée en vue d’une plus grande souplesse en production. »
Quinze ans après la publication de l’article précité, le CityVal n’a toujours pas dépassé le stade des essais sur la future ligne b du métro de Rennes, bien que la première rame numérotée 51 a été livrée au garage atelier « La Maltière », le mardi 20 juin 2017.
Alors que la fiabilité des rames CityVal et de leur système de guidage est encore à ce jour très loin d’être démontrée, des Québécois ont pris fait et cause pour ce mode de transport urbain en lui attribuant toutes les vertus par rapport à une ligne de métro lourd ou à une ligne de tramway dont le coût de réalisation est selon eux nettement plus élevé que le métro VAL (en fait CityVal, note du webmestre).
Le site internet que ces Québécois ont ouvert en 2020 sous le nom de Métro de Québec étrille plus particulièrement les lignes de tramway. Le parti-pris est radicalement anti-tramway et la mauvaise foi est omniprésente au détour de chaque page mise en ligne sur internet ou de vidéos consultables sur YouTube, bien qu’il est mentionné au pied de chaque page du site internet : « Métro de Québec est indépendant. Aucun financement public ou privé. Aucun lien politique. Aucun lien avec l’industrie. »
Info : Edouard Paris