Obligatoire en France dans les transports en commun et certains lieux publics comme les gares, les aéroports, les bureaux de postes, etc, depuis le lundi 11 mai 2020, premier jour de la phase 1 de déconfinement en lien avec la pandémie de coronavirus Covid-19, un nouveau palier a été franchi le lundi 20 juillet 2020 avec l’obligation pour toute personne de 11 ans et plus de porter un masque grand public dans l’ensemble des lieux publics clos, en complément de l’application des gestes barrières. Un second palier pourrait être franchi prochainement avec l’obligation de porter en permanence le masque dans tout ou partie de l’espace public des 20 premières villes de France. Ainsi à Montpellier, cette mesure pourrait concerner dans un premier temps l’Ecusson et les boulevards qui l’encerclent, la rue Maguelone, la rue de la République, la dalle du Triangle qui relie la place de la Comédie au centre commercial Antigone, le plan Cabanes et le cours Gambetta et toutes les rues adjacentes en direction de l’Ecusson dans ce secteur, puis par la suite, selon la progression des cas confirmés de contamination par le nouveau coronavirus, à la totalité de l’espace public montpelliérain.
Dans cette dernière éventualité, on peut se demander s’il est bien opportun de lancer la gratuité des transports publics les weekends, réservée aux seuls habitants de la Métropole, à compter du premier weekend du mois de septembre 2020, d’autant plus que la billettique actuelle n’est pas du tout adaptée à l’entrée en vigueur de cette promesse de campagne électorale. Ainsi, l’application M’Ticket TaM, qui serait apparemment le principal support du pass gratuité weekend, est totalement désuète si on la compare à ce qui se fait à Toulouse ou à Bordeau à titre d’exemple. Dans ces dernières villes, le smartphone Android et l’iPhone « dialoguent », si on peu dire, avec les valideurs embarqués dans les bus et tramways, ce qui n’est absolument pas le cas sur le réseau TaM Montpellier 3M. En effleurant avec le mobile le valideur grâce à la technologie sans contact (NFC) adoptée à Toulouse ou même Bluetooth choisie à Bordeaux , l’accès à bord des bus montpelliérains, où il n’est plus possible d’acheter un ticket 1 voyage auprès des conductrices et conducteurs crise sanitaire oblige, serait grandement facilité et du temps serait gagné, les conductrices et conducteurs n’ayant plus à jeter un œil sur le M’Ticket TaM présenté par la voyageuse ou le voyageur. C’est le valideur dernier cri qui indiquerait si le M’Ticket TaM est valable ou non en émettant une alarme sonore et en affichant un voyant rouge dans ce dernier cas.
Info : Edouard Paris