
Une composition de trois rames Z 27500 Bombardier, rame 27609/610 en tête, assurant une relation TER Nîmes – Narbonne, vient de quitter la gare de Montpellier Saint-Roch avec peu de passagers à son bord. Photo prise à 14h56 le jeudi 26 décembre 2019, 22e jour de grève consécutif à la SNCF contre le projet de réforme des retraites. Copyright : Edouard Paris
En tenant compte de l’arrêt de travail surprise des conducteurs de la SNCF entre le vendredi 18 octobre et le lundi 21 octobre 2019, de l’interruption totale de la circulation des trains entre Sète (puis Agde) et Béziers du mercredi 23 octobre après-midi au lundi 25 novembre 2019 en début de matinée après que des inondations ont totalement emporté un kilomètre de voie ferrée le mercredi 23 octobre au matin à Villeneuve-lès-Béziers, dont la remise en état a duré quatre semaines, et de la grève contre le projet de réforme des retraite entamée par la majorité des conducteurs de la SNCF au soir du mercredi 4 décembre 2019, la clientèle des trains TER Occitanie de l’axe ferroviaire Avignon – Port-Bou, le plus fréquenté du réseau TER de l’ex-Languedoc-Roussillon, a connu et connaît encore à ce jour un quatrième trimestre 2019 cauchemardesque.
Ainsi, ce jeudi 26 décembre 2019, 22e jour consécutif de grève à la SNCF, les quelques trains TER en circulation se résument à des relations Nîmes – Narbonne et vice versa. Pour un(e) Montpelliérain(e), il lui est impossible d’aller à Perpignan en train TER sauf à prendre un bus en correspondance à Narbonne. Sur les autres lignes ferroviaires de l’ex-Languedoc Roussillon, les trains TER sont remplacés par des bus (Nîmes – Alès – Génolhac, Nîmes – Le Grau du Roi, Béziers – Bédarieux, Narbonne – Perpignan – Port Bou, Narbonne – Carcassonne, Carcassonne – Quillan, Carcassonne – Castelnaudary). Quant à Lozère et sa préfecture Mende, aucun train TER n’a montré le bout de son nez depuis le jeudi 5 décembre 2019.
Info : Edouard Paris