A 16h11, le mardi 17 décembre 2019, des véhicules de gendarmes mobiles quittent la place Auguste-Gibert à Montpellier, carrefour stratégique des quatre lignes de tramway. Copyright : Anje34

Les trois kilomètres du parcours de la quatrième manifestation interprofessionnelle montpelliéraine contre le projet de la réforme des retraites de la fin de matinée du mardi 17 décembre 2019 ne leur ont pas suffi.

Peu après 15h20, le même jour, une soixantaine de gilets jaunes en tenue de camouflage urbain ont entamé une nouvelle marche au départ de la place de la Comédie, histoire de tuer le temps. Le petit cortège a pris la direction du boulevard Sarrail, à défaut de pouvoir aller vers le centre commercial Le Polygone. Arrivés sur le boulevard Louis-Blanc, à la hauteur de la station de tramway éponyme des lignes 1 et 4, les manifestants se sont retrouvés face à des policiers appartenant à une compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI). Sans demander son reste, la procession est revenue sur ses pas sans que les policiers, qui les suivaient à pied à distance, n’aient eu à procéder à des tirs de grenades lacrymogènes. A 16h exactement, c’est une colonne de véhicules de gendarmes mobiles qui est arrivée sur la place Auguste-Gibert devant la gare de Montpellier Saint-Roch, carrefour stratégique des quatre lignes de tramway. Les gendarmes mobiles y sont restés à peine plus de dix minutes appelés sans doute vers un autre point chaud quelque part en centre-ville de Montpellier.

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