Une rame Citadis 402 Alstom de la ligne 3, opérant exceptionnellement sur la ligne 2, est photographiée au moment où elle quitte la station « Clairval », avenue de l’Europe à Castelnau-le-Lez, en direction du terminus « Jacou », le vendredi 15 septembre 2017 à 13h17. Copyright : MC
La seizième édition de la Semaine européenne de la mobilité débute ce samedi 16 septembre 2017 avec la Journée du transport public.
Sur la métropole montpellieraine, à la différence des années précédentes, cette semaine se résume à la seule organisation du jeu de la mobilité par TaM Montpellier 3M et Montpellier Méditerranée Métropole.
A la rubrique « Actualités » du site TaM Montpellier 3M, tout un chacun peut lire :
« Vérifiez que vous maîtrisez parfaitement les offres de service disponibles pour vos déplacements sur le territoire de Montpellier Méditerranée Métropole et tentez de remporter un Contrat mobilité TaM d’un an.
Pour jouer, c’est simple :
Rendez-vous sur la page Facebook TaM facebook.com/tamvoyages
Répondez aux 5 questions sur les différents services multimodaux : tramway, bus, Vélomagg, P+tram et autopartage avec Modulauto.
Un tirage au sort permettra à 10 participants, ayant donné les bonnes réponses, de remporter un Contrat mobilité TaM. »
Info : Edouard Paris
Tramway de Montpellier 
La Métropole annonce, pour attirer les participants à son questionnaire, que l’on peut gagner 10 « contrats mobilité Tam ». Dommage qu’elle ne dise pas à quoi sert un « contrat mobilité Tam »… Pour le reste, alors que la « journée sans voitures » était une invention française, Montpellier comme d’autres villes françaises semble s’en désintéresser totalement depuis qu’elle a été adoptée par toute l’Europe.
Sur l’utilisation de trams qui n’ont pas la couleur habituelle: après tout, ce n’est déjà pas nouveau, puisque la Tam a déjà un lot de trams noirs « supports de pub » qui circulent sur différentes lignes. Le véritable problème, c’est qu’il est souvent impossible de savoir où va une rame de tramway, vu qu’elle affiche souvent comme direction « hors-service », ou « Citadis », ou la direction opposée à la destination réelle. Pour la ligne 4, de toute façon on ne sait pas dans quel sens elles vont, et il serait utile pour les visiteurs que les rames indiques « 4a↻ » et « 4b↺ », comme sur le Ring (ligne circulaire) du S-Bahn (RER) de Berlin par exemple.
Je pense qu’il y a également des incompatibilités: les premières rames de la ligne 1 ont un porte-à-faux très important et il me semble qu’elles ne sont jamais utilisées en-dehors de la ligne 1, et les rames de la ligne 1 et 2 livrées avant la mise en service des lignes 3 et 4 n’ont pas le système de freinage automatique (ce qui a provoqué une collision frontale, heureusement sans gravité, entre l’arrière de 2 rames devant la gare de Montpellier), ce qui interdit leur utilisation sur la ligne 3 à cause de la pente de l’avenue de Lodève. Autant que je sache, seules les rames plus récentes, reconnaissables à leur nez différent, mais aussi et plus fiablement au bruit que fait leur électronique de puissance et à l’odeur caractéristique que l’on peut sentir à leur passage, sont véritablement aptes à circuler sur la totalité des lignes.
Bonjour Miguel,
Les rames Citadis 401 Alstom peuvent circuler sur toutes les lignes, au moins dans le sens de la montée de l’avenue de Lodève.
Cordialement
Edouard Paris
Merci Édouard pour la référence.
Mais le risque existe dans les deux sens de circulation: dans le cas de la collision à la gare, la rame en cause était en montée et la collision s’était produite quand elle était repartie en arrière à cause de la pente. La même rame avec le même conducteur, sur l’avenue de Lodève, aurait pu avoir des conséquences dramatiques.
Voir le rapport du BEA-TT sur cette affaire: http://www.bea-tt.equipement.gouv.fr/montpellier-r142.html
Faire circuler des vieilles rames de la ligne 1 dans la côte de l’avenue de Lodève, ou celle du Bd Henri IV (où a eu lieu de fameux accident mortel de l’ancien réseau de tram), c’est donc dangereux et la preuve d’une négligence coupable des responsables.
Lire notamment, à la page 43 du rapport complet:
«5.3 – Les dispositifs techniques d’anti-dérive des rames
Les rames de tramway des lignes 1 et 2 de Montpellier ne disposent pas d’un
dispositif technique stoppant automatiquement toute dérive dès qu’un début de
recul est détecté. La présence d’un tel dispositif aurait cependant permis d’éviter
l’accident.
Le tableau de l’annexe 5 montre que ce dispositif n’est pas fréquent sur les
matériels existants, mais qu’il tend à se généraliser rapidement sur les prochains
matériels. En particulier, les rames de la future ligne 3 de Montpellier, qui
emprunteront le tronc commun de la rue Jules Ferry, en disposeront.
Recommandation R4 (STRMTG [Note: Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés]) :
S’assurer, lors de la mise en service des lignes de tramway sur fer présen-
tant de forte rampe, que le matériel roulant devant y circuler dispose d’un
dispositif d’anti-dérive.»
Bonjour Miguel,
La rame impliquée dans la collision du mercredi 12 mai 2010 était la 2032 Citadis 302 Alstom aux couleurs de la ligne 1 et non une Citadis 401 Alstom.
Cette rame a revêtu les couleurs de la ligne 4 tout comme les 2031 et 2033 qui ont circulé sur la ligne 1 durant près de cinq ans (mai 2007 – avril 2012).
Cordialement
Edouard Paris
Ping : 15 septembre 2018 – Semaine européenne de la mobilité du dimanche 16 au samedi 22 septembre 2018 | Tramway de Montpellier