Depuis le jeudi 24 février 2022, l’Ukraine est progressivement envahie par les troupes russes de Vladimir Poutine.

Au quinzième jour de cette attaque préméditée, le bilan humain est déjà élevé parmi les civils ukrainiens et les destructions sont massives dans plusieurs villes situées à l’est et au sud du pays, ainsi qu’aux portes de Kiev, la capitale qui se trouve au nord.

Dans cet Etat d’Europe orientale, d’une superfice de 576 468 km² hors Crimée et peuplé de 41 167 336 habitants (2022), dix huit villes, dont la plupart sont à ce jour le théâtre d’intenses bombardements, disposent d’un réseau de tramways. Parmi elles, quatre sont également dotées d’un métro : Kiev, Kharkiv, Dnipro et Kryvyï Rih.

Les réseaux de tramways des villes de Lviv à l’ouest, Jytomyr et Vinnytsia au centre-ouest de l’Ukraine, sont équipés de voies à écartement métrique (1 000 mm), alors que les quinze autres réseaux ukrainiens opérationnels au début de l’année 2022, Odessa, Kiev, Mykolaïv, Konotop, Kryvyï Rih, Kamianske, Dnipro, Zaporijjia, Kharkiv, Marioupol, Droujkivka, Donetsk, Horlivka,Yenakiieve et Louhansk, ont des voies à écartement russe de 1 524 mm. Il est à noter que les réseaux de tramways d’Avdiivka et Kramatorsk ont respectivement fermé en janvier et août 2017 à cause de la guerre du Donbass qui oppose le gouvernement ukrainien à des séparatistes pro-russes depuis 2014. En raison des événements actuels, d’autres réseaux de tramways ukrainiens pourraient cesser de fonctionner totalement ou partiellement, tels ceux d’Odessa, Kiev, Mykolaïv, Konotop, Kamianske, Dnipro, Zaporijjia, Kharkiv, Marioupol, Droujkivka, Donetsk, Horlivka,Yenakiieve et Louhansk.

Info : Fabrice Lanoue et Edouard Paris