
Bouchon dans le sens de la montée rue Marius-Carrieu à Montpellier où des voies cyclables expérimentales temporaires ont été ouvertes sur chaque voie de droite, le lundi 4 mai 2020. Photo prise à 14h19, le mercredi 20 mai 2020, 10e jour de déconfinement progressif en lien avec la pandémie de coronavirus Covid-19. Copyright : Edouard Paris
La teneur d’un article publié par le quotidien suisse Le Temps intitulé « A Genève, la guerre des transports reprend« , signé par la journaliste Sylvia Revello, pourrait être transposable à Montpellier tant la situation genevoise est comparable à ce qui se passe actuellement dans la préfecture héraultaise où beaucoup d’automobilistes particuliers et de conducteurs de véhicules utilitaires sont piégés dans des bouchons pratiquement permanents en journée après que les voies de droite de plusieurs artères montpelliéraines à 2 x 2 voies non séparées ont été converties en pistes cyclables expérimentales temporaires à quelques jours du début du déconfinement progressif en lien avec la pandémie de coronavirus Covid-19, sans aucune concertation préalable.
Ce mercredi 20 mai 2020, 10e jour de déconfinement progressif, l’auteur de ces quelques lignes et photos a pu constater qu’en plein après-midi, en dehors des heures de pointe, ça bouchonnait dans le quartier des Cévennes, rue Marius-Carrieu et rue Paul Rimbaud. Avec les températures élevées qui touchent la métropole montpelliéraine cette semaine, les cyclistes ne se bousculent pas sur les voies cyclables expérimentales temporaires qui leur sont dédiées et quelques uns les délaissent pour rouler à l’ombre sur le trottoir (vu cet après-midi) réservé aux seuls piétons. Il faut dire aussi que le marquage au sol de petit format et de couleur verte du pictogramme représentant un cycliste n’attire pas forcément l’attention des adeptes du vélo d’autant plus qu’ils peuvent s’être focalisés sur le panneau « Attention Travaux – Circulation modifiée » qui précède chaque entrée de voie cyclable expérimentale temporaire.
- Circulation difficile dans chaque sens rue Paul-Rimbaud à Montpellier où des voies cyclables expérimentales temporaires ont été ouvertes sur chaque voie de droite, le lundi 4 mai 2020. Photo prise à 15h35, le mercredi 20 mai 2020, 10e jour de déconfinement progressif en lien avec la pandémie de coronavirus Covid-19. Copyright : Edouard Paris
- Température de 33° Celcius affichée au dessus de l’enseigne de la pharmacie Salabert, rue Paul-Rimbaud à Montpellier, à 15h43, le mercredi 20 mai 2020, 10e jour de déconfinement progressif en lien avec la pandémie de coronavirus Covid-19. Copyright : Edouard Paris
Info : Edouard Paris
Bonjour,
Oui, les automobilistes vont craquer…
Une précision : sur l’avenue Sabatier d’Espeyran au moins (à vérifier ailleurs), les voies « cyclables » expérimentales temporaires sont également réservées… aux bus par un marquage au sol jaune : très dangereux pour les cyclistes, et donc dissuasif. Des véhicules autres risquent donc de les emprunter aussi, vu les énormes bouchons occasionnés sur ces axes majeurs.
La situation est ambiguë. Pour qui sont ces voies ?
Le temporaire ne risquerait-il pas de devenir définitif, au grand dam des automobilistes ?
Les cyclistes, de fait, envahissent les trottoirs en permanence, mais qu’ils se rappellent qu’ils n’ont pas le droit d’y pédaler, et surtout pas en klaxonnant les pauvres piétons.
Les piétons sont de fait les parents pauvres de la circulation : ils subissent les incivilités de TOUS les véhicules à 2 ou 4 roues. Certains conducteurs cyniques vont même jusqu’à faire un geste de remerciement en passant devant un piéton, obligé de stopper à un « passage piétons », pour ne pas être renversé…
2 remarques :
– Les piétons sont plus nombreux que les cyclistes à Montpellier…. De fait, nous sommes tous des piétons.
– Le Covid va plutôt pousser une partie des habitués des transports en commun à reprendre leur voiture, plutôt que leur vélo… dans leur grande majorité en tous cas… Montpellier sera-t-elle un jour vraiment faite pour les cyclistes ?
Cordialement
Raoul