
La rame 337 GEC-Alsthom manoeuvre sur une des deux voies en tiroir du terminus sud « Neustrie » de la ligne 3 du réseau de tramways nantais avant de repartir vers le terminus nord « Marcel Paul ». Le prolongement de la ligne vers l’aéroport Nantes Atlantique n’est pas une priorité à ce jour. Photo prise le lundi 7 janvier 2019. Copyright : Edouard Paris
Maintenant que le ciel est bien dégagé pour l’aéroport Nantes Atlantique, après que le gouvernement français a pris la sage décision d’enterrer le projet d’une nouvelle plateforme aéroportuaire à Notre-Dame-des-Landes, le mercredi 17 janvier 2018, de nombreux investissements gelés pendant près de quinze ans devraient être réalisés dans l’avenir, tels la rénovation des halls 1, 2 et 3 qui en ont un grand besoin, l’installation d’un radar performant qui permettra une gestion optimisée du trafic aérien à destination et au départ de Nantes, la mise en place de l’ILS (Instrument Landing System ou Système d’atterrissage aux instruments) pour les descentes nord – sud (l’ILS étant déjà opérationnel pour les descentes sud – nord, note du webmestre) afin que les avions puissent survoler un peu plus haut Nantes, Rezé et la partie nord-est de la commune de Bouguenais dans leur phase d’approche, l’allongement de l’unique piste ( 2 900 m actuellement) vers le sud et l’amélioration de la desserte par les transports publics.
Sur ce dernier point, l’exécutif de Nantes Métropole n’envisagerait pas de prolonger la ligne 3 de tramway (source : 20 minutes), dont le terminus sud « Neustrie » est pourtant situé à moins de trois kilomètres de l’aérogare, mais de développer la navette routière aéroportuaire qui relie directement Nantes Atlantique au centre-ville de Nantes (Commerce), via la gare SNCF côté sud, en vingt deux minutes, tout en réfléchissant à une desserte ferroviaire, depuis la gare principale de Nantes, par l’utilisation, après travaux, de l’embranchement existant, aujourd’hui à l’abandon, qui est greffé à la ligne à voie unique non électrifiée Nantes – Sainte-Pazanne (direction Pornic et St-Gilles-Croix-de-Vie) et dont un faisceau de voies jouxte le bâtiment du parking couvert et des parkings à ciel ouvert de l’aéroport.
A ce jour, la desserte de l’aéroport Nantes Atlantique par les transports en commun se résume à la navette aéroportuaire exploitée par Tan (coût du ticket 9,00 € valable 1 heure dès sa validation avec possibilité de correspondance sur tout le réseau bus et tramways Tan) et à la ligne 48 du réseau Tan qui assure le lien entre l’aéroport et le terminus « Neustrie » de la ligne 3 de tramway (coût du ticket 1,70 € ou 2,00 € si vous achetez le ticket au conducteur, le ticket étant également valable durant une heure, à partir de sa validation, sur tout le réseau bus et tramways Tan).
Pour l’anecdote, une info mise en ligne par le quotidien économique Les Echos, le lundi 9 octobre 2000, annonçait : « Le ministre de l’Equipement, des Transports et du Logement, Jean-Claude Gayssot, vient de donner son feu vert à la construction d’un aéroport international à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), à une vingtaine de kilomètres de Nantes. Coût de cet équipement, qui devrait être opérationnel dans une dizaine d’années : 305 millions d’euros. Grâce à ses deux pistes, cette nouvelle plate-forme aéroportuaire devrait être en mesure d’accueillir plus de 3 millions de passagers par an dès son ouverture. » Aujourd’hui, Nantes Atlantique c’est près de 6,2 millions de voyageurs comptabilisés en 2018 pour une seule piste amplement suffisante à l’avenir, grâce notamment aux futurs équipements attendus (radar, ILS nord – sud et allongement de la piste) quand on sait qu’un aéroport comme celui de Genève Cointrin, doté lui aussi d’une seule piste (3 900 m tout de même), a accueilli 17 677 035 voyageurs en 2018, et que Gatwick en Angleterre fait encore mieux avec 46,1 millions de passagers en 2018 pour une seule piste opérationnelle (3 316 m), la seconde piste (2 565 m) parallèle trop proche de la première n’étant utilisée que dans le cas d’une fermeture exceptionnelle de la piste principale.
- A Nantes, la rame 342 GEC-Alsthom, circulant à destination du terminus sud « Neustrie » de la ligne 3, est photographiée à la station « Commerce » commune aux lignes 2 et 3, le lundi 7 janvier 2019 Copyright : Edouard Paris
- La ligne 48 de bus assure le lien entre l’aéroport Nantes Atlantique et le terminus sud « Neustrie » de la ligne 3 de tramway du réseau nantais. Photo prise le lundi 7 janvier 2019. Copyright : Edouard Paris
- Photographie d’un bus assurant la navette routière aéroportuaire entre Nantes Atlantique et le centre-ville de Nantes, le lundi 7 janvier 2019. Copyright : Edouard Paris
- La desserte ferroviaire voyageurs de l’aéroport Nantes Atlantique aurait pu être réalisée depuis longtemps si en octobre 2000 le Communiste Jean-Claude Gayssot n’avait pas eu la sotte idée de relancer le projet, alors abandonné, de l’aéroport international de Notre-Dame-des-Landes. Photo prise aux abords des parkings de l’aéroport Nantes Atlantique, le lundi 7 janvier 2019 Copyright : Edouard Paris
Info : Edouard Paris
Certes ! NDdL est enterré et Re-Certes Nantes Atlantique en profite(rait) !…
Mais allez donc voir du côté du Lac de Grand-Lieu dans l’alignement des pistes !…
Eh Oui !! ceux là même que l’on a oubliés dans la vague Anti-NDdL… = les riverains de NA…
se réveillent avec la gueule de bois !! = trafic en expansion + allongement des pistes !!!…
Il n’y avait pas QUE des raisons bassement anti-écologistes dans le projet NDdL !!!!.
Signé = un Natif de Nantes… y vivant jusq’à il y a 30 ans… travaillant Tour Bretagne …
(à hauteur de vol – au 25ème étage- des Airbus et Boeing à l’atterrissage)
et dont l’épouse possédait une résidence secondaire au bord du lac !…….
et… pour l’anecdote… familier de l’aéroport de Nantes Château Bougon ( son nom d’origine…)
en tant que passager d’appareils aussi divers que Jodels, Alouette III voire Alizé…
mais c’était dans une autre vie… et sous l’uniforme !!…
Bonsoir Roman,
L’allongement de la piste de Nantes Atlantique au sud sur une longueur de 300 m environ ne modifiera pas l’approche d’un avion effectuant une descente sud – nord, celle dont la trajectoire passe au-dessus du lac de Grand-Lieu. Les 300 m seront par contre utiles aux avions qui se poseront dans le sens nord – sud dans la mesure où la zone de toucher des roues sur la piste sera décalée de 300 m par rapport à l’actuelle zone de toucher ce qui permettra, avec l’appui de l’ILS nord sud, une phase d’approche en descente à une hauteur plus élevée au-dessus de Nantes, Rezé et le nord-est de Bouguenais. Ainsi, les nuisances sonores au-dessus des zones urbaines survolées devraient diminuer.
Cordialement
Edouard Paris
Vous n’avez visiblement pas eu l’occasion d’entendre certains riverains de l’aéroport et du lac !… Eux parlent clairement déjà de maisons ayant perdu toute valeur et de départ !…
Ma famille habite la région de Nantes (et ironiquement de NDdL… ) depuis 75 ans…
Vous m’excuserez d’avoir une vision de l’environnement nantais légèrement différente de la vôtre ?….
Accessoirement !… avec les Trams-Trains vers Clisson & Chateaubriant !…
Je trouve qu’en comparaison de Montpellier… l’auteur est gonflé de s’en prendre à Nantes !!…
Signé = un lecteur qui habita à Nantes jusqu’en 1988 et a connu DE VISU et DE FACTO…
les débuts du Tram de Nantes lancé par le Sénateur Maire de l’époque ( un ami !… )
…que son (éphémère) successeur (600 voix) n’a même pas voulu inaugurer !!… J’y étais !!!