Avec l’arrivée des premiers habitants du nouveau quartier « Les Constellations » à Juvignac, prochainement peut-être « Juvignac Les Bains » ou « Juvignac Les Thermes », la fréquentation du terminus « Juvignac » de la ligne 3, implanté au cœur de ce nouveau quartier résidentiel, ira crescendo.
- La rame 2077 Citadis 402 Alstom est photographiée au terminus « Juvignac » le jeudi 12 septembre 2013. Copyright : Anje34
- La nouvelle cité universitaire « Persée » vient d’ouvrir ses portes à deux pas du terminus « Juvignac » de la ligne 3. Photo prise le jeudi 12 septembre 2013. Copyright : Anje34
A la station « Mosson », la première qui succède au terminus « Juvignac », les néo juvignacois ont le choix entre poursuivre directement jusqu’au centre de Montpellier et au-delà vers « Lattes Centre » (principalement en semaine) et « Pérols – Etang de l’Or » (exclusivement les dimanches et jours fériés) à bord de rames à la livrée « Vingt mille lieues sous les mers », ou emprunter une rame bleue aux hirondelles de la ligne 1 pour rejoindre des établissements hospitaliers, des zones d’activité et des facultés sans passer par l’écusson de Montpellier.
Le nouveau quartier « Les Constellations » se situe à l’écart des grands axes routiers, d’où une moindre pollution atmosphérique et sonore. Ses nouveaux habitants seront ainsi moins exposés aux particules fines notamment celles émises par les moteurs diesel des véhicules routiers, contrairement aux habitants et futurs habitants des immeubles construits ou en cours de construction à proximité de l’actuelle autoroute A9 et de son doublement à venir.
L’actuel gouvernement n’ayant pas l’intention d’alourdir la taxation du carburant diesel, bien que ce soit une recommandation de la Cour des Comptes, pourquoi ne pas ramener le prix de l’essence sans plomb 95 (SP 95) au prix du litre de diesel d’ici à la fin de l’année 2013, d’autant plus que le volume distribué du SP 95 représente moins de 20 % du volume général distribué. Une fois à parité, la taxe de ces deux types de carburant augmenterait chaque année de 2,5 centimes d’euro entre 2014 et 2020, ce qui représenterait au bout de la septième année une hausse de la taxation de 17,5 centimes d’euro égale à l’écart actuel entre un litre de diesel, le moins cher, et le SP 95. Les véhicules roulant au SP 95 regagneraient du terrain (90 % des véhicules neufs vendus à ce jour sont équipés d’un moteur diesel) et les raffineries françaises pourraient écouler leur surplus de SP 95 en France au lieu de devoir le vendre à l’étranger sans aucune marge ou au pire à perte.
Info : Anje34 et Edouard Paris