24 décembre 2024 – A Montpellier, de nouvelles structures PLP ont été installées place Auguste-Gibert, place du 11-Novembre-1918 et place Albert-1er


Une rame Citadis 302 Alstom opérant sur la ligne 2, dont la girouette indique par erreur « Sabines », est photographiée sur la place Auguste-Gibert à Montpellier, au moment où elle passe à la hauteur de nouvelles structures PLP (point limite de priorité ou point limite de position) alors qu’elle se dirige vers la station « Gare Saint-Roch », rue Maguelone, commune aux lignes 1 et 2, le mercredi 18 décembre 2024. Copyright : Anje34

La semaine dernière, il a été beaucoup question dans les médias locaux de l’annonce de la date de la mise en service de l’extension de la ligne 1 de tramway en direction de la gare excentrée de Montpellier Sud de France programmée au samedi 18 octobre 2025, de l’inauguration de la future ligne 5 de tramway fixée au samedi 20 décembre 2025 et du premier anniversaire de l’instauration de la gratuité 7J/7 sur le réseau TaM Montpellier 3M excluvivement réservée aux 500 000 habitants de la Métropole de Montpellier, mais il n’a été fait en aucun cas mention du remplacement dans Montpellier des structures PLP de la place Auguste-Gibert devant la gare Saint-Roch, de celles de la place du 11-Novembre-1918 et de celles aussi de la place Albert-1er.

Les premières structures de ce type sont apparues sur la place Auguste-Gibert au mois d’août 2011, au carrefour des lignes 1 et 2 de tramway, huit mois avant la mise en service des lignes 3 et 4 de tramway.

Ces premières structures de couleur orange ont été remplacées dès le mois de janvier 2012 par des structures plus résistantes aux chocs avec des véhicules automobiles.

En langage technique PLP signifie point limite de priorité ou bien encore point limite de position. Dix-huit de ces structures PLP équipent la place Auguste-Gibert, carrefour stratégique des quatre lignes du réseau de tramways de Montpellier. Ainsi, lorsque deux rames de tramway se présentent en même temps sur le carrefour, la conductrice ou le conducteur d’une des deux rames arrête celle-ci pour céder le passage à la rame venant sur sa droite en faisant en sorte que le nez de la motrice de tête ne dépasse pas la structure PLP érigée à droite. Cette signalisation unique en France est doublée au sol par des PLLP (points lumineux de limite de priorité) apparus au mois d’août 2012.

Les structures PLP et les PLLP ont été installés sur la place Albert-1er au printemps 2016, quelques semaines avant le bouclage de la ligne 4, ainsi que sur la place du 11-Novembre-1918, carrefour stratégique des lignes 1, 2 et 4 de tramway, au mois d’août 2017.

Des structures PLP et les PLLP équiperont probablement le triangle de voies de la place du Professeur Grasset à la jonction-bifurcation de la ligne 1 et de la future ligne 5 de tramway.

Avant de s’engager sur un des carrefours dotés de structures PLP et de PLLP, les conductrices et conducteurs doivent attendre que l’indicateur de destination (INDES), qui s’apparente à un feu de circulation, affiche la bonne direction. Ainsi, une conductrice ou un conducteur d’une rame opérant sur la ligne 3 en direction de « Lattes Centre », sur le point de quitter la station « Gare Saint-Roch – République », commune aux lignes 3 et 4, verra un feu indiquer AT en lettres rouges, qui veut dire attente, puis PL en vert, qui signifie Pont-de-Lattes, l’autorisant à s’engager sur la place Auguste-Gibert sur laquelle elle ou il devra laisser la priorité à une rame de la ligne 2 ou de la ligne 4 pouvant arriver sur sa droite.

Photos prises à Montpellier, place Auguste-Gibert, rue Jules-Ferry, place du 11-Novembre-1918, boulevard Henri-IV et place Albert-1er, les mercredi 18, vendredi 20 et lundi 23 décembre 2024. Copyrights : Anje34 et Edouard Paris

Info : Anje34 et Edouard Paris

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4 Responses to 24 décembre 2024 – A Montpellier, de nouvelles structures PLP ont été installées place Auguste-Gibert, place du 11-Novembre-1918 et place Albert-1er

  1. Ph. Koch dit :

    C’étaient des PLP signées Christian Lacroix. La Métropole les a peut-être remplacées pour ne plus verser à ce dernier une redevance pour utiliser son « oeuvre d’art ».

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