
Image issue d’une vidéo réalisée à l’occasion de la sortie du 1 000e bus 100 % électrique équipé de batteries de la gamme Lion’s City E produite à Starachowice dans l’usine polonaise du constructeur allemand MAN Truck & Bus, mi-septembre 2023. Copyright : MAN Truck & Bus
Le lundi 18 décembre 2023, Montpellier Méditerranée Métropole a conclu un contrat avec MAN Truck & Bus France portant sur l’achat de 70 bus 100 % électriques équipés de batteries de la gamme Lion’s City E.
L’avis d’attribution du marché a été publié le samedi 23 décembre 2023.
La commande comprend 50 bus standards Lion’s City 12 E et 20 bus articulés Lion’s City 18 E, pour un montant total hors taxe de 45 522 993, 65 €.
Les bus seront fabriqués à Starachowice d’où le 1 000e bus 100 % électrique est sorti de l’une des chaînes d’assemblage de l’usine polonaise du constructeur allemand MAN Truck & Bus, mi-septembre 2023.
Les bus 100 % électriques acquis par Montpellier Méditerranée Métropole sont destinés aux futures lignes de BusTram B1, B2, B3, B4 et B5.
La livraison du premier bus standard Lion’s City 12 E devrait intervenir au mois de septembre 2024 au plus tôt.
Les premiers bus standards Lion’s City 12 E réceptionnés opéreront sur la future ligne de BusTram B1, dont l’ouverture du premier tronçon entre « Place de l’Europe » à Montpellier et « Notre-Dame de Sablassou » à Castelnau-le-Lez est programmée au début de l’année 2025.
Info : Edouard Paris
Il existe un système de rechargement des batteries en station dans certaines villes. Ce système est-il fiable et pourquoi Montpellier ne l’a t’il pas adopté ?
Ça existe mais je crois que ce n’est pas du tout standardisé.
Par exemple ABB propose un système simple avec pantographe inversé aux stations (OppCharge, qui nécessite un accostage précis et doit poser des problèmes en cas de neige) et un système plus moderne (TOSA). Ça impose à tous les bus (y compris futurs) d’être équipés du même système.
Je vois plusieurs inconvénients:
– si c’est une faible puissance (par exemple 20 kW), la recharge pendant la durée d’un arrêt sera très faible, surtout pour un bus de banlieue parcourant des distances non négligeables
– si c’est une puissance élevée (par exemple 400 kW), ça nécessite beaucoup d’infrastructure aux stations (connexion haute tension 20 kV, électronique de forte puissance,…), à chaque station.
– si c’est une recharge uniquement aux terminus, l’investissement est limité, mais l’utilité également: le temps de battement entre deux services devient un temps d’immobilisation.
– la recharge rapide réduit la longévité des batteries et augmente le risque d’incendie (court-circuit par croissance de dendrites de lithium). Mais ça dépend: les batteries LFP (actuellement les moins chères et les plus sures) permettent une charge rapide. Les systèmes de recharge les plus rapides peuvent nécessiter des architectures plus exotiques et coûteuses telles qu’une batterie tampon de supercondensateurs, c’est sans doute mieux d’éviter cela.
– l’avantage de réduire la taille de la batterie est à comparer à l’inconvénient de réduire sa durée de vie à cause de recharges très rapides plusieurs fois par jour.
– inversement, si la batterie est assez grosse pour tenir la journée, la recharge au dépôt offre plusieurs avantages: système plus standard, faible investissement en infrastructure de recharge, une seule connexion au réseau haute tension, chargeurs plus simples, longévité optimale, possibilité de moduler l’heure de recharge en fonction du cours de l’électricité (et donc d’éviter les heures où il y a des risques de black-out, en participant au pilotage de la consommation électrique, tout en économisant sur la facture).
Est-ce qu’un habillage est prévu pour le bustram (à l’ image de celui de Nîmes, roues masquées, face avant modifiée) pour le faire davantage ressembler à un tramway ?
Bonsoir,
Il est prévu une seule livrée qui habillera la totalité des 70 bus 100 % électriques sur le thème des valeurs de la République. La face avant devrait être pratiquement semblable à celle du 1 000e bus 100 % électrique Lion’s City E. Quant aux roues, elles seront certainement équipées d’enjoliveurs esthétiques (voir la dernière photo).
Cordialement
Edouard Paris
Dans la mesure où il n’existe pas de tronc commun entre deux lignes de BusTram, une seule livrée peut suffire. Les valeurs de la République? Intéressant mais risqué. J’espère que les assurances sont d’accord avec le thème choisi…
La numérotation par contre peut prêter à confusion avec la numérotation des trams. Pour ma part, j’aurai commencé la numérotation à 6, donc BT6, BT7, BT8, BT9 et BT10.
Bonjour,
Pour ma part, je préfèrerai que les lignes de BusTram soient identifiées par les lettres A, B, C, D et E pour bien les distinguer des lignes de tramway et de bus.
Cordialement
Edouard Paris
Oui, c’est encore mieux effectivement.
Ping: 2 avril 2024 – Noms des stations de la future ligne B1 de BusTram sur son premier tronçon devant relier Montpellier « Place de l’Europe à Castelnau-le-Lez « Notre-Dame de Sablassou | «Tramway de Montpe
Ping: 11 juin 2024 – Le coût de la gratuité des transports 7J/7, réservée aux seuls habitants de la Métrople de Montpellier, est-il à l’origine du report de la constitution d’un réseau de 5 lignes de BusTram à haut niveau de service ? | Tr
Ping: 10 septembre 2024 – La mise en service du premier tronçon de la ligne B1 de BusTram, entre Montpellier « Place de l’Europe et Castelnau-le-Lez « Notre-Dame de Sablassou , serait fixée au samedi 8 mars 2025 |
Ping: 13 janvier 2025 – Ce lundi matin, Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, a communiqué la date exacte de la mise en service du premier tronçon de la future ligne B1 de BusTram | Tramway de M