29 juillet 2023 – Carnet de voyage estival : Norrköping (Suède)


A Norrköping, sur l’artère dénommée Drottninggatan, la rame 42 Flexity Classic Bombardier, opérant sur la ligne 3 en direction du terminus ouest « Klockaretorpet », est photographiée sur le tronc commun des lignes 2 et 3 entre les stations « Resecentrum » et « Rådhuset », le mercredi 19 juillet 2023. Copyright : Thierry Leleu

Norrköping est une ville du comté d’Östergötland, en Suède, à 140 km au sud-ouest à vol d’oiseau de Stockholm, la capitale suédoise. Elle est située à l’embouchure du fleuve Motala Ström qui se jette dans la baie de Bråviken, une baie de la mer Baltique. Sa population approche le seuil des 100 000 habitants.

Norrköping a longtemps été une ville industrielle, commerciale et maritime. Jusqu’aux années 1960, l’industrie textile était à la base de la vie économique de la ville.

Le déclin de l’industrie textile entraîna avec lui celui de la ville, qui n’est plus maintenant que la 11e ville de Suède en termes de population. La ville a commencé sa reconversion dans des industries technologiques et a renoué avec la croissance démographique à partir de l’année 2005. Elle est le siège de cinq agences gouvernementales suédoises : l’Autorité de l’aviation civile, l’Agence des migrations, l’Administration maritime, le Service pénitentiaire et l’Institut suédois de météorologie et d’hydrologie.

En Suède, seules quatre villes sont équipées d’un réseau de tramways : Stockholm, Göteborg, Lund et Norrköping.

A Norrköping, la première ligne de tramway électrique a été ouverte le jeudi 10 mars 1904. Depuis lors, le réseau de tramways n’a jamais cessé de fonctionner.

Le réseau actuel aux voies à écartement standard (1 435 mm), propriété de la société Norrköping Rådhus AB détenue à 100 % par la municipalité et exploité par Transdev délégataire du réseau de transport public Östgötatrafiken, comprend deux lignes : la ligne 2 (rouge) et la ligne 3 (verte).

La ligne 2, longue de 11,8 km, relie dans les deux sens la station terminus nord-ouest « Fridvalla » à la station terminus sud-est « Kvarnberget.

La ligne 3, longue de 9,2 km, relie dans les deux sens la station terminus nord « Vidablick à la station terminus ouest « Klockaretorpet ».

Les deux lignes desservent le centre-ville de Norrköping, où elles partagent les mêmes voies sur 2,7 km au total entre les stations « Hagaskolan » et « Rådhuset », d’une part, et entre le triangle de voies « Söder Tull » et la bifurcation-jonction sud des deux lignes, d’autre part.

A ce jour, le parc roulant du réseau de tramways de Norrköping est principalement constitué de vingt-deux rames articulées bidirectionnelles Flexity Classic Bombardier à plancher surbaissé à 70 %, numérotées 31 à 52, achetées neuves entre 2006 et 2014 pour ce qui est des seize rames affichant les numéros 31 à 46 et acquises en seconde main en 2020 en ce qui concerne les six rames numérotées 47 à 52 qui avaient jusque-là assuré le service sur la ligne 7 du réseau de tramways de Stockholm entre 2011 à 2020 avant d’être remplacées par des rames Urbos AXL CAF à plancher surbaissé intégral. A l’instar des rames de la ligne 2 du réseau de tramways de Montpellier, les rames 31 à 46 de Norrköping portent chacune le nom d’une personnalité.

Reportage photo réalisé à Norrköping (Suède), entre la gare centrale et la bifurcation-jonction sud des lignes 2 et 3 de tramway, le mercredi 19 juillet 2023. Copyright : Thierry Leleu

Les 22 rames Flexity Classic Bombardier du réseau de tramways de Norrköping sont à quelques détails près identiques aux 74 rames type S Flexity Classic Bombardier numérotées 201 à 274 opérant sur le réseau de tramways de Francfort-sur-le-Main en Allemagne, chacune d’entre elles mesurant 30 mètres de long pour une largeur extérieure de 2,40 mètres.

Photos de deux rames type S Flexity Classic Bombardier prises à Francfort-sur-le-Main (Allemagne), le dimanche 26 mars 2006. Copyright : Michel Bozzola

En 2019, le nombre des voyageurs sur le réseau de tramways de Norrköping s’est élevé à 5 470 000 et les coûts d’exploitation ont été financés à hauteur de 70 % environ par les revenus issus de la vente de titres de transport.

Info : Thierry Leleu

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