
La réalisation de la future ligne 5 du réseau de tramways de Montpellier implique la destruction de deux arches et des immeubles à usage d’habitation les surmontant situés de part et d’autre de la place de Chine à Montpellier entourée par divers bâtiments de la résidence Val-de-Croze.
Les travaux de démolition ont été officiellement lancés par les édiles locaux le vendredi 8 juillet 2022, mais le chantier a véritablement débuté le lundi suivant.
La petite arche et le bâtiment la surplombant ont disparu rapidement du paysage grâce à la méthode de la déconstruction mécanique qui fait appel à l’utilisation d’engins de chantier munis de pinces à béton et ferrailles.




Concernant la grande arche et le bâtiment édifié sur celle-ci, c’est la déconstruction par écrêtage qui a été retenue. Cette méthode, qui consiste à grignoter l’ouvrage étage par étage en partant du haut de l’immeuble, permet une meilleure maîtrise des chutes de matériaux.






Aussi, depuis le lundi 11 juillet 2022, les habitants de la résidence Val-de-Croze, dont les appartements ne sont pas compris dans l’opération de destruction des deux arches de la place de Chine, subissent pendant la journée les nuisances sonores et poussiéreuses générées par le chantier, les plus exposés étant ceux dont les appartements se trouvent dans les bâtiments accolés à celui de la grande arche, à cause de la propagation du bruit assourdissant et des vibrations provenant du percement des murs et planchers en béton des logements sacrifiés. Leur calvaire, qui s’apparente à un supplice chinois, devrait s’achever d’ici la fin du mois de septembre 2022.
Outre les désagréments liés au chantier dont il vient d’être fait état, les habitants de la résidence Val-de-Croze sont privés de la desserte de leur quartier par les lignes de bus 11 et 15 depuis le samedi 25 juin 2022, toujours en raison de travaux en relation avec la construction de la future ligne 5 de tramway. L’arrêt de bus le plus proche de leur résidence se situe à plus de 500 m à pied.
Info : Anje34 et Edouard Paris
La desserte en transport en commun de tous le secteur est vraiment problématique : outre la distance des stations, la fréquence des bus est dérisoire. Des navettes avec un parcours adaptatif en fonction des travaux pour relier au moins les Sabines et/ou le 11 seraient une bénédiction