A Montpellier, panneau tourne-à-droite vélo grand format fixé en hauteur photographié dans le quartier Port-Marianne au carrefour de l’avenue Marie-de-Montpellier et de la rue de Syracuse, le samedi 18 janvier 2020. Copyright : Edouard Paris

La FUB, Fédération française des usagers de la bicyclette, a publié le jeudi 6 février 2020 les résultats de son enquête nationale « Baromètre Parlons vélo des villes cyclables 2019 ». Au terme d’une consultation internet ouverte à tous, plus de 184 000 réponses ont été enregistrées à l’échelle nationale, soit + 63 % par rapport à l’édition 2017.

En 2019, la ville de Montpellier est classée 9e sur les 11 villes françaises de plus de 200 000 habitants avec un climat jugé « défavorable » (lettre F), un rang qui ne surprend absolument pas le webmestre. En 2019, le podium est occupé par Strasbourg (lettre B), Nantes (lettre C) et Rennes (lettre D). En 2017, ce même podium accueillait Strasbourg (lettre B), Nantes (lettre C) et Bordeaux (lettre D).

Du mardi 22 au jeudi 24 octobre 2019, des élus de la métropole montpelliéraine, des agents des services et des membres de l’association Vélocité se sont déplacés à Copenhague surnommée la capitale mondiale du vélo.

Moins de deux mois après leur retour et forts de leur expérience acquise au Danemark, une voie cyclable de 320 mètres de long de couleur orange, qui ne passe pas inaperçue, a été ouverte rue Gerhardt et sur une petite partie de la rue Doria à Montpellier, entre la rue du Faubourg Saint-Jaumes et l’avenue d’Assas. Le coût de cette réalisation s’élève à 101 000 €, études comprises. Sur cette voie cyclable, les cyclistes sont censés circuler dans un seul sens soit de la rue du Faubourg Saint-Jaumes vers l’avenue d’Assas mais en réalité force et de constater que des cyclistes l’utilisent à contresens alors que la largeur de la voie cyclable en question n’est pas adaptée au croisement en toute sécurité de deux cyclistes. Par ailleurs, si un panneau indique bien la fin de la voie cyclable rue Doria, il manque clairement un panneau Stop ou un panneau Céder le passage avec un marquage au sol qui doit aller de pair s’adressant aux cyclistes. En effet, il n’est pas rare de voir un(e) cycliste déboucher de la rue Doria sur l’avenue d’Assas en venant de la rue Gerhardt sans prendre aucune précaution. Certain(e)s jouent à la roulette russe et un jour ça se terminera très mal à cause d’un bureau d’étude qui ne s’est pas complètement préoccupé de la sûreté des cyclistes à cet endroit là bien qu’il ait certainement touché une somme rondelette dans l’histoire.

Autre nouveauté récente, qui remonte au lundi 13 janvier 2020, l’installation d’une vingtaine de panneaux Tourne-à-droite vélo dans le quartier Port Marianne à Montpellier. Alors que la plupart des villes françaises, qui ont adopté ce type de dispositif depuis plusieurs années déjà pour certaines, ont choisi un panneau triangulaire de petit format pour bien montrer que celui-ci concerne les cyclistes et l’ont fait fixer à une hauteur raisonnable, en général juste au-dessus des petits feux tricolores, à Montpellier, sans doute pour toujours se démarquer des autres villes, c’est le panneau grand format qui a été retenu et sa disposition en hauteur laisse supposer qu’il s’adresse aux nombreux adeptes du grand-bi.

Info : Edouard Paris