Le dimanche 9 octobre 2016, le décor était planté avant le lancement des travaux de réalisation d’un ouvrage d’art surplombant l’A9 déplacée, destiné notamment à la desserte de la future gare TGV Montpellier Sud de France par la ligne 1 de tramway prolongée, si cette solution est retenue.

Côté nord, au droit de la future gare, les travaux de finition de la chaussée de la nouvelle autoroute sont suspendus depuis quelques semaines.

En hauteur, en bordure de la future autoroute, un espace a été clôturé et des engins et du matériel de chantier y étaient garés et entreposés.

Outre les pelles mécaniques hydrauliques de marques Caterpillar et Case, la France ne comptant aucun constructeur de machines spécialisées dans les fondations, c’est une foreuse fabriquée en Italie de marque Soilmec type SR-45, équipée de chenilles tout aussi italiennes de marque Sampierana, qui va réaliser les pieux de fondations sur lesquels seront construits les piliers supportant le tablier de l’ouvrage d’art. Cette machine est neuve tout comme les tarières, les tubes et les tuyaux à béton.

Sur place aucun panneau d’information, ni les noms des entreprises en charge de la réalisation de l’ouvrage d’art, ni de permis de construire, ce qui ne semble pas très régulier. Et cela est d’autant plus surprenant que d’après le quotidien Midi Libre, dans son édition Montpellier et sa région datée du jeudi 6 octobre 2016, la Commission européenne a lancé une procédure de contrôle sur l’assise légale de la future gare TGV, la ZAC Oz, les axes routiers et le prolongement de la ligne 1 de tramway.

Info : Michel Bozzola