Petit tour du côté de la place Albert 1er à Montpellier, le samedi 19 juillet 2014, pour voir si le chantier de fouilles annoncé dans le cadre des travaux de bouclage de la ligne 4 de tramway, a débuté. Pas le moindre indice de ce chantier, ce jour là, mais des tranchées en terre dans lesquelles le passant peut distinguer des canalisations d’eau potable, des gaines électriques, des conduites de gaz etc…
Avant d’être baptisée place Albert 1er, le 12 mars 1934, il y a 80 ans, le lieu portait le nom de place de l’Hôpital Général. Dans cet établissement, les chirurgiens se livraient régulièrement à des ouvertures de trachée-artère. une opération appelée bronchotomie ou trachéotomie, afin de retirer l’extrait d’acte de naissance que des patients avaient avalé.
- Place Albert 1er à Montpellier, des tranchées ont été ouvertes. Photo prise le samedi 19 juillet 2014 . Copyright : Anje34
- Au débouché de la rue Auguste Broussonnet, un platane est entouré d’une structure en bois dans le but de le protéger des fausses manoeuvres des engins de chantier opérant sur la place Albert 1er. Photo prise le samedi 19 juillet 2014. Copyright : Anje34
- Au bas du boulevard Henri IV à Montpellier, des barrières métalliques délimitent un chantier de conduites de gaz souterraines. Photo prise le samedi 19 juillet 2014. Copyright : Anje34
Info : Anje34 et Edouard Paris
ET PENDANT CE TEMPS…
Sur la ligne 2, section à voie unique Sabines – Saint Jean de Védas Centre, les services de soirée sautent en formation serrée. Jeudi soir, départ 20h55 de Saint-Jean supprimé. Mardi soir, départ 20h25 de Saint-Jean supprimé. Dans l’autre sens, même chose avec 25 minutes de moins au départ de Sabines. Dès qu’un retard perturbe le régulateur, on supprime, et pas question d’être écouté sur allo-TaM, on vous dit « Dans une minute » et ça peut durer des plombes. Il n’y a en fait personne.
Or la fréquence de soirée est de 30mn. Conséquence, un intervalle qui bondit à 1 heure.
Il se trouve que l’itinéraire pédestre est impraticable sur les bas-côtés de routes éloignées et fréquentées. Du coup, tout le monde sur la voie, le ballast ou la rigole de télécoms. On rigole…
Sauf que ce trafic pédestre, outre l’état d’énervement général qu’il engendre, entraîne un ravinement du ballast sur les rives, qui entraîne à son tour une dégradation de la géométrie de la voie. A l’évitement des Grisettes, outre le fait que la voie a été posée n’importe comment, ça tangue pas mal. Mais surtout au droit de Victoire II, on attend avec impatience que le balancement des rames entraîne un frottement contre le nez de quai. Là aussi, on rigolera.
En attendant, TaM laisse faire. Ses cadres ont d’autres soucis que d’aller se balader sur place en plein cagnard.
Dernière chose quand même: que le régulateur de soirée considère comme PRIORITAIRE la desserte de la section Sabines-Saint-Jean de Védas Centre, celle pour laquelle l’impact d’une annulation est la plus pénalisante. A pied, La Condamine-Gare Saint-Roch par la voie puis les raccourcis, c’est une heure et quart ! Donc sortir une rame de réserve si nécessaire ou éviter d’envoyer au dépôt une rame retardée initialement destinée à Saint-Jean pour économiser les heures supplémentaires des conducteurs. Faut savoir ce qu’on veut: soit TaM sert le client, soit le client sert TaM. Rappel: abonnement annuel, plus de 400 euros.