Cours Charlemagne à Lyon (2e), la rame 850 Citadis 302 Alstom revêtue d’une livrée intégrale spéciale Foire de Lyon, opérant sur la ligne T1 en direction du terminus « Debourg », est photographiée à l’approche de la station « Hôtel de Région – Montrochet » commune aux lignes T1 et T2, terminus de cette dernière, le jeudi 7 mars 2024. Copyright : Yvon Brument
Revêtue d’une livrée intégrale particulièrement réussie, la rame 850 Citadis 302 Alstom, opérant alternativement sur les lignes T1, T2, T5, T6 et T7 du réseau de tramways du Grand Lyon, assure la promotion de la Foire de Lyon qui se déroulera sur onze jours à Eurexpo du vendredi 22 mars au lundi 1er avril 2024.
L’habillage Foire de Lyon de la rame 850 se démarque totalement de ceux dédiés au même événement revêtus par les motrices de la rame 817 Citadis 302 Alstom au mois de mars 2022 et par la totalité des modules de la rame 852 Citadis 302 Alstom aux mois de mars et d’avril 2023.
Photos prises au terminus « Debourg » propre à la ligne T1 du réseau de tramways du Grand Lyon, avenue Debourg à Lyon (7e), le jeudi 7 mars 2024. La ligne T6 dispose de sa propre voie terminus à cette station. Copyright : Yvon Brument
Pour se rendre à la Foire de Lyon en transports en commun depuis le centre de Lyon, deux options s’offrent aux visiteurs :
Métro D vers « Gare de Vénissieux » station « Grange Blanche » puis ligne de tramway T5 station « Grange Blanche » direction « Eurexpo ».
Métro A vers « Vaulx-en-Velin La Soie » puis ligne de bus 100 « Vaulx-en-Velin La Soie », avenue des Canuts, direction « Eurexpo ».
De même, depuis la gare de Lyon Part-Dieu, côté Villette, il y a lieu de prendre la ligne de tramway T3 jusqu’à « Vaulx-en-Velin La Soie » et ensuite la ligne de bus 100 « Vaulx-en-Velin La Soie », avenue des Canuts, direction « Eurexpo ».
Si vous êtes un voyageur occasionnel sur le réseau TCL n’hésitez pas à utiliser votre carte bancaire sans contact en guise de titre de transport.
La Foire de Lyon 2024 offre des journées gratuites pour tous le vendredi 22 mars, pour les femmes le mardi 26 mars, pour les séniors (65 ans et +) le jeudi 28 mars et pour les hommes le vendredi 29 mars.
Du vendredi 31 mars au lundi 10 avril 2023, la Foire de Lyon a attiré 179 000 visiteurs.
Info : Yvon Brument
Tramway de Montpellier 
J’ai une question : pourquoi dans ce pays la publicité est-elle honnie ? Car manifestement, seuls les évènements culturels ou municipaux sont mis en avant, il n’y a donc aucune publicité commerciale en dehors des institutions. A l’heure de la gratuité des transports à Montpellier, il serait tant d’abandonner notre culture catholique de détestation de la création de richesse.
Pourquoi dans ce pays tout doit être financé par l’impôt avec des résultats extrêmement décevants : système éducatif en panne, insécurité galopante, hôpitaux débordés, trains en retard, agriculteurs abandonnés, etc etc etc.
Pourquoi dans certains pays comme la Thaïlande par exemple, il y a très peu d’imposition et pourtant les hôpitaux fonctionnent, les transports en commun fonctionnent, le système éducatif fonctionne. Alors certes, tout est très loin d’être parfait bien entendu : par exemple les trottoirs sont défoncés et impraticables à vélo mais est-ce réellement important d’avoir un trottoir nickel chrome? Je pense qu’être pris en charge aux urgences rapidement est bien plus important… Bref, je suis Français mais je ne comprends plus la France.
Bonjour Zithumy,
À titre personnel, j’ai toujours été insupporté par la publicité, en particulier sous les formes difficiles à éviter (à la radio, par affiches accrochées au plafond auxquelles je me cogne la tête dans des métros ou des supermarchés, par affichage grand format, et a fortiori par panneaux mobiles ou numériques), et j’ai littéralement développé une allergie après des années à circuler sur l’Avenue de la Mer, alors couverte de panneaux 4×3 et d’enseignes géantes. D’autres personnes disent « ça ne me fait rien, je ne les vois même pas », mais c’est faux, car sinon les annonceurs ne se fatigueraient pas à faire de la publicité. Je peux devenir littéralement agressif si on m’impose certaines formes de pub particulièrement intrusives, et j’ai toujours trouvé humiliant que des usagers soient condamnés à se déplacer dans des véhicules couverts de pub même sur les fenêtres (percées de petits trous pour ne pas cacher totalement la vue), même si ça n’atteint pas l’horreur des pubs géantes en façade d’immeubles par dessus les fenêtres des résidents (c’est légal dans certains pays, comme ici à Bucarest en Roumanie, en France c’est illégal mais parfois contourné via des bâches installées pour des travaux imaginaires).
Combien la pub peut-elle apporter d’argent, en regard des nuisances qu’elle entraîne? Les chiffres sont souvent secrets, mais en 2010 la mairie de Montpellier avait signé avec J.C. Decaux pour 1 M€ de recettes annuelles, pour 300 « sucettes » 2 m² défilantes, 65 grands panneaux 8 m² défilants, 20 colonnes « Morris » publicitaires, 2 panneaux numériques 2 m², et 2 panneaux numériques 8 m². De mon point de vue, ces nuisances sont insupportables, et une recette de 1 M€ est une goutte d’eau dans le budget de la mairie.
Par ailleurs, la pub s’est aujourd’hui énormément reportée sur internet (pubs via la régie Google, pub sur Facebook ou d’autres, sponsoring plus ou moins assumé de youtoubeurs ou d’autres contenus, etc… Ce sont des dépenses évidemment prises aux autres supports tels que la presse (qui en souffre beaucoup) et l’affichage extérieur. La pub sur internet touche quasiment tous les publics (sauf moi qui ait d’excellents bloqueurs de pub, et qui suis prêt à passer du temps pour tromper les bloqueurs de bloqueurs de pub), alors que l’affichage ne touche que les gens qui passent devant l’affiche (ou le tramway).
Vous avez sans doute constaté la faillite de beaucoup d’initiatives de transport financé par la pub (voitures avec affichage publicitaire, vélos gratuits avec pub), preuve que la pub n’est pas toujours aussi rentable que cela. Et si à Paris les vélos Decaux étaient soi-disant financés par la pub, c’est parce que c’était Paris et une jolie vitrine: dans les autres villes, Decaux expliquait que les vélos coûtaient plus cher que les recettes publicitaires, ou bien ne proposait qu’un nombre symbolique et donc inutile de vélos (cf. la première version des vélos Decaux à Bruxelles).
La France n’est évidemment pas le seul pays à encadrer la publicité (même si Sarkozy a considérablement assoupli les règles), presque tous les pays comprennent que trop de pub donne une image déplorable du pays. Certains comme la Suisse se donnent une image haut de gamme en la limitant beaucoup plus que la France. D’autres comme la Roumanie laissent (parfois) faire n’importe quoi, en fonction des intérêts locaux, dont les pubs sur les fenêtres d’habitation, et les panneaux numériques omniprésents et mal entretenus ou laissés à l’abandon. Le format le plus courant (ou maximal) peut être 8×3 (24 m²) en Espagne ou aux USA, contre 4×3 (12 m²) en France, format de plus en plus remplacé par du 8 m² à l’initiative des afficheurs mais avec des afficheurs plus intrusives car motorisées ou numériques. Certaines villes étrangères acceptent la pub de grande taille, mais en nombre ultra-limité: par exemple à New-York (en 2005), il n’y avait qu’une unique pub dans la gare de Grand Central, certes grande et voyante, mais une seule.
Bonjour Miguel,
Je ne partage pas du tout votre point de vue. J’ai appris la lecture en partie grâce à la publicité dans la rue. Par ailleurs, personne ne m’oblige à regarder telle ou telle pub. De plus, je ne parlais que de la publicité mobile sur les faces latérales des rames. Si vous devenez agressif en voyant une publicité, c’est inquiétant. Je trouve bien plus dommageable pour l’image d’une ville de rentabiliser le moindre centimètre carré de terrain disponible pour y mettre un cirque avec animaux comme le fait la mairie de Juvignac avec 2 chameaux et 2 chevaux sur 3 mètres carrés parce que c’est la crise économique et que les caisses de la mairie sont vides.
Le système de métro aérien de Bangkok est largement financé par la publicité. Si tel n’était pas le cas, les usagers n’auraient pas les moyens de se payer cet excellent moyen de transport. En ce qui me concerne, la publicité, c’est la vie. La censure, c’est la dictature de la pensée. Si vous cherchez des images d’archives de l’ancien tramway de Montpellier, vous trouverez des publicités diverses et variées de l’époque et cela fait son charme. Il n’y avait personne pour s’en plaindre à l’époque…